
Découvrez les missions, les compétences, les qualités, le profil et le salaire du métier Juriste en Fusion Acquisition
Il s’agit d’un métier exercé dans de très grandes entreprises ou dans des groupes internationaux. Le juriste en fusion acquisition est spécialiste de deux domaines assez complémentaires : le suivi juridique des activités de l’entreprise et tout ce qui se rapporte aux opérations de haut bilan, soit de la stratégie financière à long terme.
Il ne travaille pas seul mais avec l’aide d’autres juristes dépêchés dans les localités où son groupe officie, afin qu’il puisse connaître les spécificités de chaque pays. Il est en étroite relation avec sa direction et prend part aux décisions finales.
On rencontre de plus en plus de juristes à double-compétence, qui ont un domaine d’expertise supplémentaire tel que l’immobilier ou la finance. Dans ce cas, sa mission s’élargit et son travail est plus pluridisciplinaire.
Il exercera ses compétences en droit immobilier ou financier. En général, le juriste en fusion acquisition travaille soit en gérant les aspects de la vie quotidienne de son entreprise soit en étant activement occupé à aider à la transformation de sa structure lors de périodes d’expansion et croissance externe.
Dans le premier cas, il sera chargé d’approuver des comptes ou des chiffres d’affaires, de constituer la création juridique de nouvelles sociétés ou de prendre part à d’autres formalités juridiques. En pleine croissance externe de l’entreprise, il prendra part aux négociations, mènera des audits et sera le rédacteur des actes juridiques.
Dans ces périodes-là, il mènera des opérations de haut bilan et verra sa rémunération augmenter momentanément. Il est en tout temps celui qui arbitrera les litiges grâce à ses connaissances du droit applicable, ou celles de son équipe.
En relation avec des juristes étrangers basés dans différents pays, il lui est obligatoire d’avoir une maîtrise parfaite de l’anglais, écrit comme orale, et de savoir utiliser le vocabulaire spécifique à ces domaines d’expertise.
Il a une connaissance totale du droit des sociétés du pays dans lequel il est basé, voire de plusieurs pays, et sait s’appuyer sur celle de ses collaborateurs. Actuellement, connaître le monde des startup est un plus non négligeable qui lui permet de se démarquer facilement.
Il complète constamment ce savoir grâce à une veille quotidienne du monde juridique pour suivre ses transformations et son évolution. Il doit être capable de mener des audits et suite à cela d’analyser les risques qu’encourt sa société. Il est le rédacteur des rapports et des actes juridiques et sa qualité rédactionnelle doit être excellente.
Il doit être capable de faire entendre un point de vue argumenté, basé sur des faits car il sera associé aux prises de décision. Connaître le droit fiscal est maintenant indispensable et une expertise du droit immobilier peut être un atout.
Il doit posséder des qualités personnelles telles que :
Un juriste en fusion acquisition peut être diplômé d’une école de commerce, ou d’un master en droit boursier, droit des affaires ou des sociétés.
Il faut, pour atteindre ce poste, avoir une expérience en cabinet d’avocat ou en entreprise au département fusion acquisition, en tant qu’assistant.
Après le MSc Juriste d’Affaires permet aux étudiants de l’ESAM de pouvoir suivre un cursus en Droit des affaires en alternance permettant ensuite de pouvoir poursuivre ses études, afin de compléter la formation de Juriste d’affaires par une formation en finance spécialisée dans la Fusion & Acquisition.
Le salaire annuel s’élève entre 36 000 et 40 000 euros avec moins de 2 ans d’expérience, de 45 000 à 60 000 euros entre 5 et 10 ans, et au-dessus de 70 000 euros avec plus de 15 ans d’expérience.
Il pourra commencer sa journée en consultant ses mails à son arrivée au bureau. Il lira ensuite par exemple le Journal Officiel et d’autres revues pour s’informer de l’évolution des lois.
Son travail ne consiste pas vraiment à aller examiner les codes de lois à la recherche d’information mais il peut lui arriver de le faire. Il passe aussi du temps à rédiger des rapports et des actes juridiques.